dimanche matin
promenade au parfum d'azalée

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matin odorant
dimanche des azalées

larmes blanches
au pied du cèdre bleu*

glauca pendula planté en 1895

chemin de fleurs
les cerisiers livrent
secret

les cerisiers
s'éparpillent
sur le sol

tout rose
pétales ramassés
sur eux-mêmes

pétales épars
la femme imagée
des cerisiers

talons roses
à genoux
devant les cerisiers

dans leur assiette
festival floral

l'été se déguste fleuri

amputé

le pétale du platycodon
toujours bleu violet

=> minimaliste

le pétale
amputé
toujours bleu violet

*platycodon (famille des campanules)

cernée de blanc
la solitude violette
de la clématite

白の中むらさき たたうクレマチス

frappé de fraises
le filtre rouge de la glace
sur la vitre

Je suppose que cet arbre fait partie de la famille des palmiers.

Près de l'orangerie, cet arbre sorti depuis peu. Mon regard a suivi le vol de la mésange et je l'ai traquée dans ce fatras de fruits et de palmes, difficile à distinguer, mais... regardez-bien !

cachée
au cœur du palmier
la mésange

fin de journée

un ruisseau rose
le long du trottoir

l'escargot s'affranchit
en passant la barrière
des couleurs

*

l'escargot
franchit la porte
une larme

sur fond gris
les petites fleurs blanches
du poncirus

Voir le jardin d'automne : le même arbre en fruits

Grandiflora
grande fleur épanouie
offerte à tous

dans l’éclat
de sa blancheur
un butineur

elle perd ses pistils

peu à peu
sa peau se colore
son teint se brouille

de satinés
à rêches
ses pétales rouilles

recroquevillée
la grande fleur
enferme sa beauté

nuit sur le pont
les habitués absents
pluie et passants

la fleur solitaire
au pied de l'érable
Pâques est loin

bellis perennis : une belle pérenne qui traverse les saisons.

feuille à feuille
les deux pigeons tendrement
à livre ouvert

la pie apparaît
dans le prunier mis à nu
sa tête noire

un pont d'or
les gouttes de lumière
fondent sur l'eau

la même herbe
pinson et mésange
à l'affût

soir d'automne
la lune à cache-cache
avec moi

~

visage plein
la lune me sourit
un chien hurle

poutre de béton
le couple de ramiers
ne fait plus qu'un

dans la poudreuse
et dans la nuit l'oiseau
sur le carreau

champ de seigle mûr
les coquelicots sont là
sous les nuages

au bord de l'étang
les campanules plus blancs
dans le couchant

crépuscule
les nuages encrés
dans le ciel rosé

d'amour et d'ombre
les feuilles entrelacées
sont mortes