pianotant leur portable
pianotant leur portable
un dîner en tête-à-tête
la voiture assaillie
de glands et bogues
coup de vent
les feuilles se détachent
pieds roulants
sur les taches de soleil
sentiers battus
les bogues battent leur coulpe
mettez vos casques
l’avertissement aux promeneurs
tête baissée
chênes et châtaigniers se déchaînent
chemin tapissé de bogues
que de chutes
La vague sur l’âne
lui fait perdre pied
Il ne sait pas nager
Avec ses gros sabots
Il frappe l’eau
Sans en toucher le fond
Ses hihan finissent
Par se taire
Un dernier trébuchement
L’amène à la côte
Celle d’Adam
Dont il rêve
Depuis si longtemps
Paris by night
les couleurs des grues
nuit blanche
la cendre du visage
balayée
samedi soir
le chauffard frôle la tôle