le nez sur son u
le nez sur son u
je suis sa montée
marche après marche
la matinée
a commencé
étourneaux en bande
deux pies en robe d'été
trois mitraillettes en béret rouge
les touristes appréhendent
les monuments
plumes au soleil
Quatorze juillet
Quatorze juillet
défilé silencieux dans l'arboretum
Parmi les trèfles
les pies sans traite
Un if cognitif sniffe
rhume d’été
cymes des hydrangeas
les abeilles s'abreuvent
Les yeux de l’aulne
grand ouverts
L’arbre à soie
assoit son autorité
Les moutons noirs
boutonnent l’herbe verte
La prairie fait du foin
diable absent
Promenade du soir
le chien s'aplatit
au loin un compère
nouveau langage
ma connaissance de la pie
alignées sur une branche
les canes vespérales
le chien pattes noires
levée de canards
chemin du lac
tous courent nous assis
quatre nouveau-nés
le peuple des canards s'agrandit
la tortue s'enfonce sous l'eau
soir d'été
Wimbledon est loin
nos yeux s'agitent
dans l'herbe
les chips circulent allègrement