allée de marronniers
allée de marronniers
je piétine les fleurs
pluie
sous le chapeau
repli
capot fleuri
le marronnier
prolixe
couple
à l'écart
cancans
le foulque
a
le hoquet
la tête
couverte
de sons
bois flottant
l'esprit
aussi
branche occupée
le foulque déloge la cane
cris des foulques
le désaccord du couple
surgies du fond
les feuilles de nénuphar
à l'envers
la feuille comme fleur
le limaçon sans salive
sur le côté
le héron mouillé
s'emploie au plumage
bois vert et goutteux
la blanche écume
hors pluie
le muguet un brin parfumé
l'indiscernable
vibration
de l'édifice
qui emmure
le cri
---
à l'encre
j'écris
contre
les cris
à blanc
---
il se fait
un jeune
jour
et une
ancienne
nuit
---
rien que
les quatre
blancs
de la page
dépliée
---
longtemps
fixés
sur la route
les yeux
sans
l'entrevoir
---
ici reste
à jamais
en dehors
de moi
hissé aux barreaux
de la fenêtre lointaine
le rêve de lanterne
interprète vague
de ma vie d'autrefois
aux traits contaminés
la feuille frémit
une goutte de pluie
tracé de goutte
jusqu'à la tombée
la musique avec les gouttes
court présent