une sittelle
une sittelle
sur le tronc du tilleul
telle est sa vie
Que d'eau, que d'eau ! en ces temps de sécheresse, la mer cache bien sa profondeur. L'île en mai est sujette à nidification. Les yeux, les oreilles, mais aussi le nez sont sollicités. Que d'oiseaux sur terre et sur mer !
côte sauvage
les oiseaux rassemblés
pour nicher
la multitude
de cris tournoie
ombres chinoises
~
les duvets blancs
accrochés aux ronces
dans le vent
~
l'ombre
de l'envergure
sur la lande
Parfois dérangée par les humains, une mouette s'énerve :
bout de piste
les trois œufs du nid
de la mouette
~
les palombes
entre chien et loup
sur le terrain
Les merles nombreux ce printemps cherchent leur nourriture sur la lande ou sur l'estran. Au port de la Meule, une canalisation déverse son faible débit, la terre est humide.
le merle
sur l'estran
à marée basse
~
point d'eau
oiseaux de terre
et de mer
~
point d'eau
mésanges et verdiers
sur le port
Charmée par le pinson, les mésanges, les merles, je m'interroge sur comment photographier leur chant. Tout s'emmêle lorsque le pêcheur repeint son mât sur fond de Mexicoooooo.........
les trilles
concurrencent
Luis Mariano
Les islais disent que lorsqu'on voit le continent, c'est signe de mauvais temps.
sur les fils
des hirondelles
ou martinets ?
Et le soir sur la plage,
marée basse
les étourneaux un à un
sur le goémon
Tandis que dans le jardin, le merle s'est enfui lors de la taille du chèvrefeuille, abandonnant sa nichée.
nid de ficelle
les œufs mort-nés
du merle
Et que neko est à l'affût,
vanneau huppé
sur la langue
le chat sourit
et se pose des questions existentielles après six mois d'absence,
le cormoran
sur le rocher
est-il le même
Mais heureusement avant de se coucher,
crépuscule
le chant du coucou
ferme le jour
Bonne nuit !
C'était nekojita pour radio Neptune, la radio ogienne... aviaire
chemin cahoteux
la sonnette du vélo
s'émancipe
~
chemins seuls
les graviers sautent
sur les vélos
~
Ascension
le chemin des Pentecôtes
à vélo
~
chemin du diable
la nuée de papillons
dans les rayons
~
vent de mer
le parfum de femme
pédale
sur le sable
la trace de nos pas
facile à lire
~
marée décalée
main basse
sur les coquillages
Depuis ce matin, saint-Médard sonne à mon oreille comme une chanson des frères Jacques, inspirée sans doute du dicton s'il pleut à la saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard :
à la saint-Médard mon Dieu qu'il a plu...
à la saint-Médard mon Dieu qu'on s'est plu...
est-il sain
ce Médard
des frères Jacques
pourtant j'en conclus que
pleuvoir rime avec plaire
surtout à la terre
© nekojita