chaleur nue
chaleur nue
le corps de la nuit
J'offre ce poème
à Joffre le pousseur
que rien ne pousse
à avancer
puisqu'il n'a rien
devant lui
que les remous
de la Seine
le teint de la Seine
se débrouille
quais en scène
entretien de la voirie
l'eau vient à bout
de la boue
Tenant fermement
La main de son papa
Elle se raconte
Big mouth big head big…
Le petit chaperon noir
Au cartable rouge
Entre deux toux
Se fait peur
Jusqu’à la porte
Où le grand méchant loup
La scanne
Avant de la laisser
Passer
grande horloge
une main
saisit le temps
arrêtée
dans son élan
l'aiguille se cabre
depuis
sur le cadran
le temps
présente
son absence
sur face lisse
où es ta profondeur
cherchant ton être
je rencontre mon avoir
sur plan
le vent achète
ses risées